Notre consommation est 4 fois plus élevée qu’en 1960 ! Et cette augmentation n’est pas sans conséquence sur l’environnement avec notamment l’épuisement des ressources naturelles et les émissions de gaz à effet de serre, sur l’économie avec le renchérissement des matières premières devenues plus rares mais également sur la santé fragilisée par l’exposition aux polluants. Il est temps d’agir et de repenser notre consommation en se posant les bonnes questions.
Ai-je vraiment besoin de cet objet ?
La méthode BISOU : moyen facile et rapide de se poser les bonnes questions avant d’acheter :
B – Comme Besoin
À quel besoin cet achat répond-il chez moi ? Si c’est un besoin de réconfort, de changement, de reconnaissance, l’achat d’un objet n’est sans doute pas la meilleure façon de le combler.
I – Comme Immédiat
En ai-je besoin immédiatement ? Si non j’attends quelques jours avant de me décider.
S – Comme Semblable
Aurais-je déjà quelque chose de semblable ? Si oui, ça pourrait faire parfaitement l’affaire.
O – Comme Origine
Quelle est l’origine du produit ? Je vérifie s’il a été fabriqué de manière responsable.
U – Comme Utile
Ce produit va-t-il vraiment m’être utile ? Si non alors je peux certainement m’en passer.
Quelles sont les alternatives à l’achat ?
Quand j’ai besoin d’un objet, l’achat n’est pas une fatalité, il y a bien souvent des occasions où je peux m’en passer ! Certains objets sont utilisés occasionnellement : appareil à fondue, coffre de toit, tente de camping, matériel de ski, robe de soirée, tronçonneuse, nettoyeur haute pression, outils de bricolage, etc. À titre d’exemple, la durée moyenne d’utilisation d’une perceuse tout au long de sa vie n’est que de 10 minutes ! Alors pourquoi m’encombrer d’un objet dont j’aurai pour finir peu l’utilité si je peux le louer à moindre coût ou l’emprunter gracieusement à mon entourage ? Ça me fera peut-être même une occasion de rencontrer mes nouveaux voisins ! Ceci me permettra également de réaliser des économies tout en agissant en faveur de la planète.
Comment acheter plus responsable ?
Il y a des situations où l’achat d’un objet est inévitable : il répond à un réel besoin et je n’ai pas d’autres alternatives que de l’acquérir :
- Acheter de la seconde main c’est à la fois moins cher et ça contribue à la préservation des ressources de la planète. Je peux opter pour un objet d’occasion ou encore un produit reconditionné qui aura subi des tests et aura été vérifié.
- Quand j’investis dans un nouvel objet, autant m’assurer que je pourrai l’utiliser longtemps ! Pour cela j’évite de me précipiter vers les modèles 1er prix bas de gamme que je devrai remplacer rapidement. Je privilégie les produits signalés par des labels ou des indices qui me garantissent que leur durée d’usage sera plus longue.